Le curcuma agit sur le cerveau d’une façon inattendue, selon la science

curcuma

Le curcuma, cette épice dorée qui agrémente nos plats, aurait un effet surprenant sur le cerveau, un phénomène récemment mis en lumière par des chercheurs. Découvrons ensemble ce que cette épice peut offrir au-delà de ses bienfaits pour la digestion.

Le curcuma, un allié pour le cerveau

Souvent associé à sa couleur vive et à son goût épicé, le curcuma n’a pas fini de nous étonner. Si l’on connaît ses vertus anti-inflammatoires et digestives, il semblerait qu’il ait aussi un rôle à jouer dans la santé cognitive et la mémoire. C’est en tout cas ce que suggèrent plusieurs études scientifiques récentes. Par exemple, une étude parue en mars 2025 dans Biotechnology Advances a approfondi l’effet de la curcumine, le composé actif du curcuma, sur la protection cérébrale.

Protéger le cerveau contre le déclin cognitif

Le curcuma semble avoir des vertus précieuses pour prévenir le déclin cognitif, notamment en agissant sur des protéines nuisibles liées à des maladies comme Alzheimer et Parkinson. Les chercheurs ont observé que la curcumine avait un effet protecteur contre des protéines telles que l’amyloïde-bêta et la tau, connues pour leur rôle dans la progression de la maladie d’Alzheimer. Ce n’est pas tout : la curcumine stimule également la production de nouvelles cellules nerveuses et contribue à réduire la charge toxique dans le cerveau, un phénomène observé dans la maladie de Parkinson.

Les implications de ces découvertes sont considérables. Le curcuma, qui fait déjà partie de l’alimentation quotidienne dans de nombreuses cultures, pourrait bien devenir un allié précieux dans la prévention des maladies neurodégénératives.

Les bons réflexes pour profiter des bienfaits du curcuma

Le curcuma, bien que puissant, présente un défi d’absorption. En effet, la curcumine, son principe actif, est peu assimilée par l’organisme lorsqu’elle est consommée seule. Pour maximiser son efficacité, il est conseillé de l’associer à de la pipérine, un composé du poivre noir. La pipérine améliore l’absorption de la curcumine dans les intestins et facilite ainsi son action, notamment pour protéger le cerveau via l’axe intestin-cerveau.

Quant aux quantités, une dose de 500 à 1 000 milligrammes d’extrait de racine de curcuma est recommandée, selon les travaux scientifiques. Si vous choisissez un produit optimisé pour l’absorption, privilégiez la dose la plus faible. Inutile de multiplier les gélules, une bonne formulation, associée à un peu de poivre noir, suffira à booster son efficacité.

Conclusion : un super-aliment pour le cerveau

Le curcuma, bien plus qu’une simple épice, s’avère être un allié prometteur pour protéger notre cerveau contre les effets du vieillissement. En complément d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière, il pourrait bien jouer un rôle clé dans le maintien de la santé cérébrale. À intégrer sans modération dans vos repas pour allier plaisir gustatif et bienfaits pour la santé.

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A propos de l’auteur, Céline Arthemis
Céline Arthmies est une épicurienne dans l’âme, toujours en quête de nouvelles saveurs et d’expériences inédites. Rédactrice sur bar-bisou.fr, elle partage sa passion pour la gastronomie, les cocktails raffinés et les adresses incontournables, des restaurants tendance aux bars intimistes. Curieuse et voyageuse, elle explore également les plus belles destinations et les inspirations déco pour une maison chaleureuse et élégante. À travers ses articles, elle invite ses lecteurs à savourer chaque instant avec style et gourmandise.