Si l’alimentation peut nourrir le corps, elle joue aussi un rôle crucial dans la santé du cerveau. Certains aliments que l’on consomme (parfois quotidiennement) pourraient bien miner nos capacités cognitives, à petit feu. Tour d’horizon des pires ennemis de nos neurones.
Une alimentation qui influence votre mémoire
De nombreuses recherches scientifiques l’ont montré : ce que nous mettons dans notre assiette impacte directement notre cerveau. Certains régimes, comme le régime méditerranéen, sont associés à une réduction significative du risque de dépression et de troubles cognitifs. L’huile d’olive, par exemple, pourrait jouer un rôle protecteur face à la démence. Une étude récente indique qu’en consommer régulièrement serait lié à une baisse de 28 % du risque de décès par démence, comparé à ceux qui en consomment peu.
Mais à l’inverse, d’autres aliments pourraient bien avoir l’effet inverse…
1. Les bonbons industriels : une bombe sucrée pour le cerveau
Petits, colorés et souvent irrésistibles, les bonbons gélifiés et autres sucreries ultra-transformées sont à fuir. Leur forte teneur en sucres rapides perturbe la régulation de la glycémie et peut affecter les fonctions cognitives à long terme.
Une consommation excessive de sucre est liée à des troubles de la mémoire, une augmentation du stress oxydatif, et un risque plus élevé de déclin cognitif. En clair : votre mémoire pourrait en payer le prix, même si vous ne vous en rendez pas compte tout de suite.
2. L’espadon : un poisson riche… en mercure
Si les poissons gras comme le saumon ou les sardines sont de véritables alliés du cerveau grâce à leurs oméga-3, l’espadon, lui, mérite un carton rouge. Plus gros, plus haut dans la chaîne alimentaire, il contient plus de mercure, un métal lourd toxique pour le système nerveux.
À éviter donc, surtout chez les enfants, femmes enceintes ou toute personne soucieuse de sa santé cérébrale. Préférez les poissons dits SMASH (saumon, maquereau, anchois, sardines, hareng), qui combinent richesse nutritionnelle et faible taux de contaminants.
3. Les aliments frits : une fausse gourmandise, un vrai danger
Qu’il s’agisse de beignets, de frites ou de poulet pané, ces aliments sont doublement nocifs : riches en gras trans, souvent accompagnés de sucres ajoutés, et pauvres en nutriments. Plusieurs études ont mis en évidence un lien entre une consommation régulière d’aliments frits et une baisse des performances cognitives.
Une méta-analyse publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition confirme cette corrélation inquiétante entre nourriture frite et déclin de la santé cognitive, surtout lorsque cette consommation est excessive et régulière.
4. Le poulet frit : croustillant… mais toxique pour votre cerveau
Malgré son goût addictif, le poulet frit cumule les défauts : friture, panure industrielle, graisses saturées… Autant d’éléments qui favorisent l’inflammation chronique, un des facteurs impliqués dans les maladies neurodégénératives.
Selon les experts, les repas trop riches en acides gras transformés altèrent la communication neuronale et accélèrent le vieillissement du cerveau. Et contrairement à ce qu’on pense, ce n’est pas réservé aux fast-foods : même les versions « maison » ne sont pas sans risques si elles sont fréquentes.
5. Les viandes ultra-transformées : le piège quotidien
Saucisses, hot-dogs, jambon industriel, charcuteries sous vide… Ces produits contiennent souvent des nitrates et nitrites, des conservateurs qui, à long terme, augmentent le risque de maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Le Dr Dale Bredesen, chercheur en neurosciences, alerte sur leur impact multiple : en plus de menacer la santé du cerveau, ces viandes sont aussi liées à un risque accru de cancer, de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Ce qu’il faut retenir
Notre cerveau, tout comme notre corps, se nourrit de ce que nous mangeons. Pour le préserver au mieux, privilégiez :
- Les aliments riches en oméga-3, comme les petits poissons gras
- Une alimentation non transformée, riche en fruits, légumes, légumineuses
- Des graisses saines, comme l’huile d’olive vierge extra
- Et bien sûr, une hydratation suffisante et une consommation très modérée (voire nulle) d’alcool
Car, entretenir sa mémoire et sa concentration, ce n’est pas qu’une affaire de mots croisés… c’est aussi une affaire de fourchette.
Céline Arthmies est une épicurienne dans l’âme, toujours en quête de nouvelles saveurs et d’expériences inédites. Rédactrice sur bar-bisou.fr, elle partage sa passion pour la gastronomie, les cocktails raffinés et les adresses incontournables, des restaurants tendance aux bars intimistes. Curieuse et voyageuse, elle explore également les plus belles destinations et les inspirations déco pour une maison chaleureuse et élégante. À travers ses articles, elle invite ses lecteurs à savourer chaque instant avec style et gourmandise.
