Perchée entre Nice et Monaco, la Villa Leopolda incarne à elle seule le fantasme de l’immobilier ultra‑luxe : panorama méditerranéen, jardins de huit hectares et légende tenace autour de son prix.
Depuis son acquisition symbolique par Léopold II en 1902, la demeure a tour à tour servi d’hôpital de guerre, de palais mondain et de décor de cinéma, accumulant récits et remaniements somptueux. On lui prête des transactions avoisinant les 500 millions d’euros, un record supposé qui entretient le mystère autant que les spéculations. Ses propriétaires successifs – de la comtesse Vitali à la philanthrope Lily Safra – ajoutent encore au mythe, tout comme la nécessité d’une cinquantaine de jardiniers pour dompter plus de 1 200 arbres.
Dans cet article, nous décortiquons l’histoire, le prix réel et les caractéristiques hors norme de ce joyau de la Côte d’Azur. Suivez‑nous pour lever le voile sur la villa la plus intrigante du cap Ferrat.
Quelles sont les caractéristiques de la villa Leopolda ?
Dans cette section, l’équipe de la rédac vous dévoile ce qui rend la Villa Leopolda si fascinante et on commence par son histoire.
Un passé surprenant
L’aventure de la Villa Leopolda commence d’une manière assez inattendue. En 1902, le roi Léopold II de Belgique met la main sur cette parcelle pour seulement un franc symbolique. Cela peut sembler fou, presque comme une blague, mais c’est vrai.
Il faut dire qu’à l’époque, il possédait déjà une grande partie du cap Ferrat. Il décide alors d’y construire une belle demeure, avec une tourelle et lui donne l’équivalent féminin de son nom : Léopolda. Pour les jardins, il fait appel à un pro de l’époque nommé Élie Lainé. C’est cet architecte paysagiste renommé qui va transformer le terrain en un véritable petit paradis.
Cependant, le destin de la villa ne s’arrête pas là. Elle change de fonction durant la Première Guerre mondiale en 1915. Le roi Albert Ier, qui succède à Léopold II, décide de l’utiliser comme hôpital provisoire pour les blessés de guerre. Là, on est clairement bien loin du luxe.
Quatre ans plus tard, c’est un nouveau personnage qui prend les commandes : la comtesse Thérèse Vitali. Elle a une vision très précise de ce qu’elle veut et n’hésite pas à réaménager tout le domaine de fond en comble. Plus sérieusement, elle :
· fait construire deux nouveaux bâtiments reliés par un grand portique en arc de cercle ;
· transforme les petites dépendances en véritable villa secondaire ;
· retravaille les jardins pour leur donner encore plus de charme.
C’est à ce moment-là que la villa commence à prendre l’allure somptueuse qu’on lui connaît aujourd’hui.
Un emplacement de rêve
La Villa Leopolda se trouve dans un endroit vraiment exceptionnel : entre Villefranche-sur-Mer et Beaulieu-sur-Mer, juste à côté de Nice. Pour rappel, elle est perchée en hauteur, ce qui lui offre une vue magique sur la mer Méditerranée et le cap Ferrat.
Un peu plus loin, la villa est entourée d’un immense terrain. En ce qui concerne les chiffres, on parle d’environ 8 hectares de verdure. C’est un véritable parc qui ressemble presque à un jardin royal, avec plus de 1 200 arbres. On y trouve toutes sortes d’essences : des oliviers, des orangers, des citronniers, des cyprès, etc. Et pour entretenir un si grand espace toute l’année, il faut une équipe d’une cinquantaine de jardiniers.
Un intérieur digne des plus grands palais
Quand on franchit les portes qui mènent à l’intérieur, on découvre un spectacle inouï. En effet, la villa compte 11 chambres, toutes décorées avec goût, et 14 salles de bains. Évidemment, toutes les pièces sont conçues pour apporter un maximum de confort, sans pour autant en faire trop. Les salons sont spacieux, les matériaux sont nobles et la déco reste à la fois classique et moderne. Il y a même certaines pièces qui cachent de belles surprises comme des œuvres d’art ou des statuettes rares. En somme, c’est élégant, raffiné et très lumineux.
À propos, les fenêtres sont vitrées et invitent la lumière du sud à pénétrer à l’intérieur des salles ; ce qui provoque une ambiance chaleureuse.
Quel est le prix de la Villa Leopolda ?
Le prix de la Villa Leopolda a toujours été un sujet de mystère et de théories. En effet, le montant de cette propriété n’a jamais été vraiment stable et plusieurs rumeurs ont circulé à son sujet au fil des années. Ce qui est certain, ce sont les chiffres affichés pendant certaines tentatives d’achat, même si elles n’ont finalement pas abouti.
Par exemple, en 2008, la villa a été évaluée à 390 millions d’euros. Par contre, certains évoquent un prix beaucoup plus élevé, c’est à dire autour de 496 millions d’euros. Ce chiffre n’a jamais été officiellement confirmé et reste encore dans le domaine de l’incertitude. Après un échec dans la vente à cette époque, la propriété a été remise sur le marché pour la somme de 500 millions d’euros. Bien que ce prix soit difficile à vérifier, elle fait de la Villa Leopolda l’une des résidences privées les plus onéreuses au monde.
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Qui est le propriétaire de la Villa Leopolda ?
Les moteurs de recherche vous diront souvent que la Villa Leopolda appartient au milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov. Cependant, la réalité est un peu différente. En 2008, il avait effectivement fait une offre d’achat de 390 millions d’euros pour cette propriété. Problème : le marché de l’immobilier a connu une crise financière peu après, et il s’est finalement rétracté. Résultat, la vente n’a jamais été finalisée.
En réalité, c’est Lily Safra, la veuve du banquier Edmond Safra, qui est connue comme la véritable propriétaire de la villa depuis 1999. Et depuis, son nom est souvent associé au domaine. Même après son décès en 2022, aucun nouveau propriétaire n’a été officiellement annoncé par les autorités.
François Ducerne est un ancien barman qui a travaillé dans de nombreux bar parisiens en tant que mixologue, il a donc des très bonnes connaissances des cocktails, des spiritueux et des alcools en général. Depuis, il a beaucoup voyagé dans le monde pour partagé sa passion des cocktails et de la gastronomie française.
En rentrant en France, il s’est lancé comme projet de créer de A à Z lui-même sa propre maison.