Un repas « idéal », validé par des recherches scientifiques ? C’est la promesse d’un menu en trois temps qui a récemment attiré l’attention. Ce combo, composé d’une entrée iodée, d’un plat riche en fibres et d’un dessert aux probiotiques, est censé couvrir tous les besoins nutritionnels. Pourtant, derrière cette image parfaite, certaines voix s’élèvent pour relativiser cette prétendue perfection culinaire.
Entrée : le trio gagnant du saumon, salade et huile d’olive
Pour ouvrir l’appétit, on retrouve une terrine de saumon accompagnée d’une salade verte, le tout arrosé d’huile d’olive. Un mélange simple mais puissant : le saumon, riche en oméga-3, protège le cœur et le cerveau ; l’huile d’olive, pilier du régime méditerranéen, agit contre le mauvais cholestérol ; et la salade, bien pourvue en fibres et minéraux, aide à la digestion.
Plat principal : poulet, lentilles… et quelques ajustements nécessaires
Le plat met à l’honneur un ragoût de lentilles et de poulet, censé offrir un parfait équilibre entre protéines animales et végétales. Les lentilles, riches en fer, fibres et minéraux, stabilisent la glycémie, tandis que le poulet fournit des protéines maigres. Mais ce duo, aussi complet soit-il, manque cruellement de légumes, souligne la diététicienne Alexandra Murcier. Son conseil ? Ajouter une belle portion de légumes de saison pour améliorer le ratio fibres/vitamines et alléger l’assiette en protéines.
Dessert : douceur lactée et croquant bien pensé
Pour finir, cap sur un blanc-manger au yaourt, agrémenté de noix. Ce dessert coche de nombreuses cases : les probiotiques du yaourt renforcent la flore intestinale, et les acides gras insaturés des noix réduisent le risque cardiovasculaire. Le tout forme une fin de repas à la fois légère, rassasiante et nutritive.
Ce que disent les experts
Si l’approche semble globalement équilibrée, les spécialistes appellent à la prudence. Selon Alexandra Murcier, il vaut mieux éviter de consommer trop souvent du saumon, à cause de la présence de métaux lourds. À la place, elle recommande des poissons comme la sardine ou le maquereau, tout aussi riches en oméga-3 mais moins pollués.
Concernant le plat, là aussi, elle rappelle que les lentilles ne remplacent pas des légumes et que l’idéal reste de composer des assiettes variées, avec une palette de couleurs et de textures.
Un menu équilibré mais perfectible
En définitive, ce repas scientifique a le mérite d’attirer l’attention sur l’équilibre nutritionnel, mais n’échappe pas aux critiques. En 2025, alors que l’alimentation-santé devient une préoccupation majeure, il est bon de rappeler qu’aucun menu n’est parfait. L’essentiel ? Varier, cuisiner frais et adapter selon ses besoins personnels. Et pourquoi pas, s’en inspirer pour revisiter ses repas quotidiens avec une touche d’expertise… et un soupçon de bon sens.
Céline Arthmies est une épicurienne dans l’âme, toujours en quête de nouvelles saveurs et d’expériences inédites. Rédactrice sur bar-bisou.fr, elle partage sa passion pour la gastronomie, les cocktails raffinés et les adresses incontournables, des restaurants tendance aux bars intimistes. Curieuse et voyageuse, elle explore également les plus belles destinations et les inspirations déco pour une maison chaleureuse et élégante. À travers ses articles, elle invite ses lecteurs à savourer chaque instant avec style et gourmandise.